RMi,RSA, petite histoire du revenu garanti: allez voir là!
http://amd.belfort.free.fr/27revenugaranti.htm
http://amd.belfort.free.fr/27revenugaranti.htm
Voilà une chose qu'on ne peut expliquer par une compétitivité défaillante!
Alors pourquoi? ... parce que la construction ne s'intéresse qu'à la demande solvable, et que pour être demandeur de logement sur le marché, il faut avoir des moyens qui manquent de plus en plus à la majorité des habitants de ce pays. D'où cette absurdité: un manque chronique de logements conjugué au chômage dans l'industrie du bâtiment.
... alors pourquoi augmenter le nombre d'annuités donnant droit à la retraite? restaurons d'abord le plein emploi!
Est-ce à démontrer?
En fait, la totalité du salaire est constituée par la somme du net, plus les cotisations dites"salariales", plus les cotisations dites "patronales". Ces cotisations servent à financer la santé (salaire indirect), les retraites (salaire différé). Baisser les cotisations patronales revient à réduire de fait le salaire mutualisé. Et après, on s'étonne du déficit des retraites, ou de l'assurance maladie! Quant à la répartition entre "cotisations salariales" et "cotisations patronales", c'est évidemment une bonne blague, qui n'a d'autre objet que de faire croire que les patrons participerainrt à la solidarité pour financer santé et retraite, alors que ce sont en totalité nos salaires ainsi constitués qui le font.
Ce qui nuit à la compétitivité, c'est le chômage!
- factuellement, puisque le chômage est d 'abord une perte de production, ce qui fait baisser la production par tête ( la définition même de la productivité du travail) , donc la compétitivité.
- logiquement, car pourquoi un travailleur voudrait-il augmenter l'efficacité productive du travail dans son entreprise quand l'inévitable résultat est une menace sur son propre emploi ou celui de ses collègues, donc sur sa ou leur vie dans un contexte de chômage de masse?
La caractéristique d'un sot emploi est, justement, que ce n'est pas un métier. Celui qui remplit cet emploi a tendance à en déborder, c'est humain.
Ne sommes-nous pas des entrepreneurs collectifs?